Petitgrain bigarade

Citrus aurantium ssp bigaradia
(famille des rutacées)

Petitgrain bigarade

Quelques notions de botanique

Originaire d’Asie, le bigaradier appelé aussi oranger amer ou bien encore oranger de Séville, est un petit arbre épineux, plutôt rustique et résistant qui préfère les climats chauds. Contrairement à l’oranger doux et au citronnier, il supporte des gels épisodiques jusqu’à -6°.

Ses feuilles persistantes sont ovales, vert foncé, luisantes et odorantes. Ses petites fleurs blanches, parfois roses, un peu plus grandes que celles de l’oranger doux et très odorantes, fleurissent en février/mars en Inde et en avril autour de la Méditerranée. Ses fruits plus ou moins rugueux et aux nombreux pépins sont comestibles, mais très amers.

Histoire du petitgrain bigarade

D’après certains spécialistes, le petitgrain bigaradier aurait été acclimaté en Mésopotamie à l’époque romaine tardive.

Au Xe siècle, il aurait été introduit en Syrie par les Arabes. En 1002 la culture du petitgrain bigaradier est mentionnée en Sicile. Au XIe siècle on le retrouve en Al Andalus puis, successivement à Malaga, à Grenade et dans la province de Castellon. Il est décrit par la plupart des agronomes arabes andalous.

D’abord cultivé comme plante décorative, le petitgrain bigaradier a su aussi se faire apprécier pour ses propriétés thérapeutiques, notamment pour fortifier les articulations. Il était aussi utilisé comme désodorisant corporel. Au XIIIe siècle, une recette recommandait de le mélanger à du miel pour composer une pâte favorisant entre autres la digestion.

On raconte qu’il aurait été introduit en France au XIIIe siècle grâce à Blanche de Castille qui la première aurait semé des pépins d’orange amère.

Utilisation en aromathérapie

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