Nous le rappelons régulièrement, les huiles essentielles contiennent des composants aromatiques aux actions puissantes. Leur utilisation suppose un certain nombre de précautions. C’est particulièrement le cas pendant la grossesse.
Les premiers mois
1️⃣ Durant les premiers mois, lorsque les risques de fausse-couche ou de malformation sont plus élevés, il convient de proscrire toute utilisation d’HE car leurs composants peuvent occasionner des spasmes – nerveux ou respiratoires. Les actifs présents dans les HE peuvent aussi franchir la barrière cutanée ainsi que le placenta, et affecter l’embryon en cours de formation.
A partir du quatrième mois
2️⃣ A partir du 4e mois, pour soulager les maux quotidiens propres à la grossesse, ou créer une atmosphère saine et apaisante, diffusion atmosphérique et massages sont envisageables, mais sous certaines conditions.
🚫 Sont à éviter absolument les HE de Cannelle, Cèdre de l’Atlas, Citronnelle de Java, Cyprès, Eucalyptus globulus, Genévrier, Giroflier, Hélichryse, Menthe poivrée, Origan, Palmarosa, Pin sylvestre, Romarin de Provence, Romarin à verbénone, Sapin baumier, Sarriette, Sauge sclarée, Thym à linalol, Thym à thymol, Vétiver.
✅ Privilégier les HE pauvres en cétones : Arbre à Thé, Camomille romaine, Citron, Eucalyptus citronné, Eucalyptus radiata, Laurier noble, Lavande fine, Lavandin, Mandarine, Marjolaine à coquilles, Petitgrain bigarade, Ravintsara, Thym à Thujanol et Verveine.
Après l’accouchement
3️⃣ Après l’accouchement, si vous décidez d’allaiter, privilégiez cette dernière liste car, toujours en raison du fort pouvoir de diffusion des HE dans l’organisme, on peut en trouver des traces dans le lait maternel.
➡️ Dans tous les cas, reportez-vous à la notice accompagnant les HE unitaires.
➡️ En cas de doute, demandez conseil à un pharmacien ou à un médecin.
