Quelques notions de botanique
La lavande aspic est un arbrisseau buissonnant sauvage pouvant atteindre 80 centimètres de haut, qui affectionne tout particulièrement les zones de petites montagnes au climat méditerranéen, notamment en France et en Espagne. Ses feuilles linéaires et oblongues peuvent atteindre 10 centimètres de long. Sa floraison, plus tardive que celle de la lavande vraie, se situe à la fin de l’été, généralement en août. Ses fleurs poussent en épis et sont d’une couleur bleue, mauve ou violette. Pollinisées par différents insectes, elles dégagent une odeur légèrement camphrée.
Un peu d’histoire
Le nom de cette plante millénaire fait référence à celui de la vipère dont elle avait la réputation de soigner la morsure. Le naturaliste Pline l’Ancien, et le médecin et botaniste Dioscoride mentionnent notamment les lavandes « Aspic » dans leurs ouvrages, tandis que Dioscoride les classe dans les plantes précieuses.
Au Moyen-Âge, la lavande aspic, aussi appelée « nard » était utilisée par les médecins de l’École d’Alexandrie. L’Abbesse Hildegarde a été la première à différencier clairement la lavande vraie de la lavande aspic sauvage et préconisait des formules « à base d’aspic contre les maux de tête et la congestion des poumons et pour le lavage des yeux ». Pour chasser les esprits malins, elle conseillait aussi de mélanger de la lavande aspic à du vin ou du miel.
Le saviez-vous ?
En aromathérapie, 3 types de lavande sont très prisés : la lavande fine, la lavande aspic et le lavandin abrial.
Utilisation en aromathérapie
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