Quelques notions de botanique
Le thym est un arbrisseau aromatique très résistant qui aime le soleil et pousse à l’état sauvage sur les collines arides et rocailleuses des régions méditerranéennes.
« Farigoule » est le mot provençal, pour désigner le thym de l’espèce vulgaris.
Le thym à thujanol est l’un des chémotypes rares de Thymus vulgaris, dont l’huile essentielle est caractérisée par une teneur élevée en thujanol (jusqu’à 50%). Autre spécificité : elle ne contient pas de phénols (thymol).
Un peu d’histoire
Le nom « thym » est emprunté au latin thymum, lui même transcription du grec thumon. Celui-ci désignait une sorte de sarriette et le mot appartient probablement à la famille de thuos, à la fois offrande (que l’on brûle et qui produit de la fumée) et parfum, en raison de l’odeur agréable que dégage la plante naturellement ou lorsqu’on la fait brûler.
Dans l’Antiquité, le thym avait la réputation d’être source de courage.
Les Romains le mélangeait à d’autres plantes pour en faire des onguents cosmétiques, et l’utilisaient pour purifier leurs demeures et pour aromatiser les fromages et les liqueurs.
Au Moyen-Âge, toujours symbole de courage, les jeunes damoiselles brodaient une branche de thym sur des écharpes qu’elles offraient aux chevaliers avant leur départ pour les Croisades.
A cette époque, on pensait aussi que le thym soignait la peste. Charlemagne avait donné l’ordre d’en planter dans les jardins de domaines royaux. De leur côté, les sorcières en faisaient des philtres.