Romarin Verbénone

Rosmarinus officinalis verbenoniferum
(famille des lamiacées)

Romarin Verbénone

Quelques notions de botanique

Originaire du pourtour méditerranéen, le romarin à verbénone est un arbrisseau typique de la garrigue et du maquis, reconnaissable à son odeur camphrée. Ses feuilles vert sombre, plus longues que larges et enroulées sur leurs bords, sont persistantes. Ses fleurs bleu-violacé s’agrègent en grappes courtes de février à mai. Très utilisé en cuisine, on retrouve aussi le romarin dans de nombreux parfums masculins.

Histoire du romarin à verbénone

Vénéré depuis l’Antiquité, le romarin à verbénone était utilisé lui aussi pour tresser des couronnes à l’occasion de nombreuses cérémonies rituelles, funéraires, religieuses ou profanes. Les Égyptiens mettaient des rameaux de romarin à verbénone dans les tombeaux des pharaons pour protéger leur âme et renforcer leur immortalité.

Lors des épidémies, on brûlait ses rameaux pour purifier l’air et limiter leur propagation.

Réputé pour ses nombreuses vertus décontractantes, expectorantes et cholérétiques, le romarin à verbénone bénéficie également d’une réputation légendaire comme soin de beauté.

Au XIVe siècle, il a été en effet l’ingrédient phare du premier parfum alcoolique recensé, l’« ’Eau de la reine de Hongrie », une préparation à base de romarin macéré dans un alcoolat, « selon le principe recommandé par des médecins à la fin du XIIIème siècle, installés à Montpellier ». Selon la légende, cette « eau de jouvence » aurait permis à Elisabeth de Pologne de guérir ses problèmes d’arthrite et de préserver sa beauté et sa jeunesse.